Estives et alpages : préserver la santé des animaux
Propagation de maladies, prédation, accidents… En alpage et en estive, les gestionnaires trouvent des solutions pour maintenir leurs animaux en bonne santé.
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« Parfois, l’enjeu sanitaire sur l’alpage ou en estive est mis de côté alors qu’il est primordial », avance Cyril Aymonier, coordinateur technique au groupement de défense sanitaire (GDS) des Savoies. Chaque année, à la belle saison, des milliers d’animaux transhument pour prendre possession des pâturages d’altitude. Les éleveurs mélangent leurs troupeaux pour les confier aux soins de bergers. Un contexte propice à la circulation de maladies, pour les bovins comme pour les ovins.
Sur l’alpage du Sénépi, en Isère, où transhument 800 bovins, l’accent est mis sur la gestion de la besnoitiose. Cette maladie émergente progresse en France, du sud vers le nord. Lésions cutanées, poussées de fièvre, perte de production laitière… Au Sénépi, un troupeau au statut indemne transhume séparément d’un troupeau positif ou non testé.
En ovins, dans les Pyrénées-Atlantiques, même combat. Pour éviter les contagions, les éleveurs misent sur une gestion collective de la question sanitaire entre voisins d’estive. En Savoie, sur l’alpage de Plan Pichu, les bergers veillent au grain pour assurer la production des vaches laitières. Des indemnisations autofinancées permettent de dédommager les accidents.
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